Mort du héros de Fachoda (Paris).
13 janvier 1934 : Mort du héros de Fachoda (Paris).
Le général de division Jean-Baptiste Marchand meurt à 71 ans à Paris après une carrière militaire riche en aventures. Enfant d’une famille modeste qui ne peut lui payer des études en rapport avec ses capacités, il s’engage dans l’infanterie de marine où il est très vite remarqué et passe rapidement lieutenant. Il sert dans presque toutes les contrées de l’Afrique Occidentale Française (aujourd’hui, Sénégal, Niger, Côte d’Ivoire, Mauritanie, …) montrant un goût prononcé pour l’exploration des contrées inconnues tout en prouvant ses aptitudes guerrières (Koundian, Diéna,…). Son exploit le plus célèbre : de 1896 à 1899, avec 12 cadres et 150 tirailleurs, il traverse l’Afrique équatoriale depuis les rives du Congo jusqu’au Nil blanc au Soudan (6 000 km). Il devance les Britanniques et les attend à Fachoda où arrivent Kitchener et son armée. Sur ordre du gouvernement français, Marchand quitte les lieux. Durant la Première Guerre mondiale, il est rappelé dans l’armée (il rejoint la vie civile en 1905) et termine général de division. Blessé à de multiples reprises au front, il est l’une des figures les plus marquantes des troupes coloniales.
Le général de division Jean-Baptiste Marchand meurt à 71 ans à Paris après une carrière militaire riche en aventures. Enfant d’une famille modeste qui ne peut lui payer des études en rapport avec ses capacités, il s’engage dans l’infanterie de marine où il est très vite remarqué et passe rapidement lieutenant. Il sert dans presque toutes les contrées de l’Afrique Occidentale Française (aujourd’hui, Sénégal, Niger, Côte d’Ivoire, Mauritanie, …) montrant un goût prononcé pour l’exploration des contrées inconnues tout en prouvant ses aptitudes guerrières (Koundian, Diéna,…). Son exploit le plus célèbre : de 1896 à 1899, avec 12 cadres et 150 tirailleurs, il traverse l’Afrique équatoriale depuis les rives du Congo jusqu’au Nil blanc au Soudan (6 000 km). Il devance les Britanniques et les attend à Fachoda où arrivent Kitchener et son armée. Sur ordre du gouvernement français, Marchand quitte les lieux. Durant la Première Guerre mondiale, il est rappelé dans l’armée (il rejoint la vie civile en 1905) et termine général de division. Blessé à de multiples reprises au front, il est l’une des figures les plus marquantes des troupes coloniales.