Le 13 novembre 1914 : Désastre de El Herri, à 13 km de Kenifra (Maroc).
Le lieutenant-colonel Laverdure de l’Infanterie Coloniale, commandant du cercle de Kenifra, croit pouvoir attaquer le campement du chef Zaïan insoumis Moha ou Hammou. Il est aussitôt contre-attaqué avec une extrême vigueur par les tribus Zaïan qui accourent au secours de leur chef. Sa colonne est écrasée perdant 33 officiers (dont son chef) sur 36, 613 hommes de troupe tués et 163 blessés.
Le 1er BIC (Bataillon d’Infanterie Coloniale - Chef de bataillon Colonna de Leca), le 5e BTS (Bataillon de tirailleurs sénégalais) - Chef de bataillon Durmelat) et le 5e RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) sont à peu près anéantis. A ceci s’ajoute la perte de deux batteries, de l’armement, des munitions et du prestige récemment acquis.
Kenifra fut sauvée de justesse grâce à l’énergique défense du poste par le capitaine Croll, commandant la 1ère compagnie du 1er BIC. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.
Le 1er BIC (Bataillon d’Infanterie Coloniale - Chef de bataillon Colonna de Leca), le 5e BTS (Bataillon de tirailleurs sénégalais) - Chef de bataillon Durmelat) et le 5e RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) sont à peu près anéantis. A ceci s’ajoute la perte de deux batteries, de l’armement, des munitions et du prestige récemment acquis.
Kenifra fut sauvée de justesse grâce à l’énergique défense du poste par le capitaine Croll, commandant la 1ère compagnie du 1er BIC. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.