18 janvier 1935 : mort de l’administrateur Albert Bernard à Moraïto (Djibouti)
Apprenant qu'un « rezzou » venu d’Éthiopie vient de piller des campements et retourne vers son refuge, l’Administrateur Albert Bernard part avec une quinzaine d’hommes de la milice indigène (ancêtre du groupement nomade autonome) pour l'intercepter.
Au matin du 18, près de Motaïto, au sud du Lac Abbé, sur la frontière avec l’Éthiopie, il commande l’attaque contre le groupe. Sa troupe, bien que mieux équipée, se fait submerger par le nombre. Il est tué alors qu’il appui la retraite de ces miliciens dont seulement deux en réchapperont.
Administrateur colonial à Dikhil en Côte française des Somalis à partir de décembre 1933, Albert Bernard est d’abord adjoint du commandant du cercle (unité administrative locale) de Dikhil, zone frontalière entre les Issas et Afars qui peuplent la région. Il en devient le commandant en 1934.
Profondément attaché à son métier et aux peuples dont il a la charge, il écrit dans une lettre : « Notre métier n'est pas si difficile, il faut faire du bien autour de soi. Pour cela, il faut consacrer un peu d'argent de sa solde aux œuvres, écoles, infirmeries, justice, humanité. C'est la belle vie… Si on peut faire un peu de bien, il ne faut rien négliger, ni temps, ni fatigue, ni argent ».
Son corps est ramené en France et inhumé à Aiguebelle le 26 février 1935. Il est cité à l’ordre de la Nation le 22 janvier et fait chevalier de la légion d’honneur à titre posthume le 25 janvier 1935.
Le 5e RIAOM perpétue la mémoire de ce fait d’armes.
Source pour le texte : Chronique culturelle
Au matin du 18, près de Motaïto, au sud du Lac Abbé, sur la frontière avec l’Éthiopie, il commande l’attaque contre le groupe. Sa troupe, bien que mieux équipée, se fait submerger par le nombre. Il est tué alors qu’il appui la retraite de ces miliciens dont seulement deux en réchapperont.
Administrateur colonial à Dikhil en Côte française des Somalis à partir de décembre 1933, Albert Bernard est d’abord adjoint du commandant du cercle (unité administrative locale) de Dikhil, zone frontalière entre les Issas et Afars qui peuplent la région. Il en devient le commandant en 1934.
Profondément attaché à son métier et aux peuples dont il a la charge, il écrit dans une lettre : « Notre métier n'est pas si difficile, il faut faire du bien autour de soi. Pour cela, il faut consacrer un peu d'argent de sa solde aux œuvres, écoles, infirmeries, justice, humanité. C'est la belle vie… Si on peut faire un peu de bien, il ne faut rien négliger, ni temps, ni fatigue, ni argent ».
Son corps est ramené en France et inhumé à Aiguebelle le 26 février 1935. Il est cité à l’ordre de la Nation le 22 janvier et fait chevalier de la légion d’honneur à titre posthume le 25 janvier 1935.
Le 5e RIAOM perpétue la mémoire de ce fait d’armes.
Source pour le texte : Chronique culturelle